Notre petite équipe s'est rendue à l'hôpital de Kerung en service depuis trois ans. Deux sages femmes et trois infirmières y travaillent.
Le médecin vient faire des consultations 3 ou 4 fois par mois, plus si nécessaire. Les soins sont gratuits, les personnes doivent acheter les médicaments. C'est là que nos apportons le surplus de médicaments non utilisés pendant le camp de soins dentaires.
Les femmes enceintes y sont suivies et dans la mesure du possible doivent s'y rendre à temps pour accoucher. Elles y restent une nuit ou plus si nécessaire, sinon la sage femme se rend au domicile.
L'hôpital est impeccablement tenu. L'infirmière-chef avait déjà eu des échos très favorables des habitants venus à Chimding recevoir des soins d'acupuncture. Avec Blondine, nous lui avons demandé si des micro formations progressives (notamment pour les accouchements difficiles) les intéresserait. La réponse est oui ... sous réserve de disponibilité des sage-femmes et infirmières qui ne pourront pas être disponibles tout le temps.
Notre intervenante Blondine pourrait envisager de revenir avec une collègue pour une formation de binômes (au moins quatre personnes, théorie et pratique dans la foulée).
Le questionnement des infirmières était "après , comment fait-on quand les formatrices sont reparties". Blondine explique que la formation cible des pathologies simples, courantes qu'elle leur apporte des "modèles" pour s'exercer et apprennent en binôme.
Sur le plan financier, l'aide d'EPICEA pourrait consister en la contribution à l'achat des aiguilles nécessaires aux soins. Régine Larrère (association Lumières du Népal) va payer de son côté le passage d'un deuxième jour par mois de l'infirmière qui vient au dispensaire de Chimding : elle pourrait peut-être accéder à ce type de formation.